La substitution sensorielle est une des méthodes utilisée en sophrologie pour vous permettre de modifier les sensations gênantes.

Cette technique particulièrement utilisée dans le cas de douleurs, qu’elles soient chroniques, aigües ou induites par un traitement/intervention médicale, offre la possibilité de modifier la perception des sensations.

Elle est appliquée dans le cadre de la douleur mais aussi de difficultés plus mentales ou émotionnelles comme l’agitation, la colère …

❄️Elle permet de substituer une sensation corporelle par une autre.

🔥Elle permet de substituer une émotion négative par un ressenti neutre et équilibré.

Cette technique commence par une détente complète du corps et de l’esprit, il est capital que le corps et l’esprit soient bien détendus avant la substitution.

L’attention sera portée sur les sensations gênantes sans les activer (physique ou émotionnelle), uniquement dans le but de sentir où elles se trouvent, comment elles se manifestent.

Le réel dans l’instant.

Douleurs physique

1/ Il s’agit de substituer une sensation agréable à une douleur.

Dans le cadre d’une douleur physique comme d’une brûlure, il est suggéré de répandre du frais, froid ou du gel sur le lieu de la douleur, cela permet de l’endormir. La chaleur servira plutôt pour des contractures, mal au ventre…

La personne doit devenir autonome. Elle repart ainsi avec l’audio de sa séance afin de pouvoir revivre l’expérience plusieurs fois par semaine dès que la douleur/souffrance apparaît.

Plus la séance est renouvelée, plus elle est efficace.

Ce travail est très intéressant lorsqu’il s’agit de suite opératoire, d’accouchement, et de tout autre processus physique nécessitant une préparation.

Émotions négatives

Il s’agit là de substituer une vertu positive à une émotion négative

Exemples :

• Substituer les sensations de la douleur par des sensations de chaleur
• Substituer les sensations de l’agitation mentale par des sensations de calme
• Substituer les sensations de la fatigue par des sensations d’énergie
• Substituer les sensations de la tristesse par des sensations de joie

La Sophro-stimulation sensorielle est aussi utilisée dans le cadre d’une émotion négative comme, la peur, la colère, la tristesse, la frustration, la fausse joie, la honte, l’enthousiasme excessif, la timidité, le romanesque, l’inquiétude, la volonté d’apparaître, l’orgueil…

Il existe de nombreux jeux de cartes sur les émotions, cela est intéressant de pouvoir aider l’autre à définir l’émotion grâce aux cartes. Certaines émotions sont à peine perceptibles malgré le mal qu’elles occasionnent et d’autres sont très fortement ressenties.

On ne peut travailler avec une personne qu’avec son accord sur son propre choix. Ainsi, l’anamnèse, l’écoute Rogérienne sont importantes pour ce travail.

Il s’agit de remplacer l’émotion par la ou les vertus qui vont permettre d’équilibrer l’émotion négative.

Attention, c’est la personne qui doit elle-même choisir les vertus/valeurs avec lesquelles elle va équilibrer son émotion et cela ne sera pas nécessairement les mêmes vertus pour les mêmes émotions, c’est toujours très personnel.

Il est donc nécessaire de passer par les relaxations dynamiques du premier degré au quatrième degré en sophrologie afin de trouver les vertus, les valeurs adéquates.

Il peut être intéressant de faire une formation afin d’être parfaitement formé, soit pour s’aider soi-même au long court, soit pour aider les proches, la famille ou les amis, voire pour s’installer.

Il s’agit de permettre à la personne de laisser naître en elle, vivre, exister les vertus/valeurs dont elle a besoin pour équilibrer l’émotion gênante.

• Lui parler, l’aider à percevoir précisément ses sensations, contre-vertus, valeurs inadéquates. 
• L’aider à trouver les vertus/valeurs dont elle a besoin 
• Faire renaître en elle, la, les vertus si elle les a déjà connues, vécues. 
• Ou la lui faire rencontrer grâce à une sophronisation.

Le préalable à tout cela est l’échange, l’écoute pré-séance afin de déterminer ensemble les vertus à travailler.

C’est un travail de longue haleine, qu’il faudra reprendre souvent jusqu’à ce que la personne soit capable d’une façon automatique et instinctive de faire elle-même le remplacement.

Auteur Isabelle Métais

formations-bien-etre.com