Comment se libérer de l’hypersensibilité ?

Votre enfant, votre compagnon ou vous-même souffrez d’être très sensible ?

L’hypersensibilité est un trait de personnalité qui touche environ 15 à 20% de la population. Les personnes hypersensibles ressentent les émotions, les stimuli sensoriels et les interactions sociales de manière beaucoup plus intense.

Si ce n’est pas une pathologie en soi, l’hypersensibilité peut devenir envahissante et source de souffrance au quotidien. Heureusement, il est possible d’apprendre à gérer son hypersensibilité pour en faire une force plutôt qu’une faiblesse.

Marchons ensemble sur ce chemin de la force.

Les causes de l’hypersensibilité

L’hypersensibilité trouve ses origines dans des facteurs à la fois génétiques et environnementaux.

Au niveau cérébral, le fonctionnement des neurotransmetteurs comme la sérotonine ou la dopamine serait légèrement différent. Cela explique pourquoi la sensibilité varie beaucoup d’une personne à l’autre, y compris au sein d’une même fratrie.

Mais le vécu et l’environnement jouent aussi un rôle prépondérant. Par exemple, avoir subi beaucoup de stress ou de traumatismes dans l’enfance accentue souvent l’hypersensibilité.

Quels sont les symptômes de l’hypersensibilité ?

Les personnes hypersensibles partagent certaines particularités, tout en étant très différentes les unes des autres. Voici les principaux symptômes :

  • Fatigue chronique et besoin de temps pour soi
  • Sur-stimulation face à trop d’informations, de bruits, de lumières…
  • Empathie et sensibilité exacerbées
  • – Perfectionnisme
  • – Pessimisme et anxiété
  • – Troubles du sommeil ou de l’alimentation

Heureusement, il existe des solutions pour s’adapter à ce tempérament et en faire une force

Se connaître et s’accepter

La première étape est de comprendre les particularités de son fonctionnement. En effet, bien des hypersensibles ont longtemps culpabilisé face à leurs émotions ou à leur fatigue chronique.

Prendre conscience de ses besoins spécifiques est donc libérateur. On peut enfin répondre à ses véritables attentes au lieu de se conformer à des normes écrasantes.

Il s’agit aussi de transformer son regard sur soi. L’hypersensibilité n’est ni une maladie, ni un défaut ! C’est simplement une rare qualité qu’il faut cultiver.

S’accepter permet de retrouver confiance en soi et sérénité. On cesse enfin de se juger en permanence.

Optimiser son environnement

Une fois que l’on se comprend mieux, il est plus facile d’adapter son environnement à ses besoins.

L’objectif ? Éviter les facteurs de stress superflus pour préserver son énergie. Quelques astuces :

  • – Aménager des espaces calmes chez soi
  • – Porter des bouchons d’oreille
  • – Ralentir, faire des pauses, respirer
  • – S’entourer de personnes bienveillantes
  • – Choisir des activités en accord avec sa sensibilité

En respectant ses limites et ses rythmes biologiques, une sensation de sérénité apparaît. On se sent enfin ancré et à l’aise dans son quotidien.

Pratiquer la sophrologie, la méditation de pleine conscience 

Issues à l’origine du bouddhisme, les pratiques ces méditatives ont fait leurs preuves pour réduire stress et anxiété.

La pleine conscience consiste à porter son attention sur l’instant présent. Assis en silence, on observe ses pensées et ses sensations sans jugement.

La Sophrologie permet d’apprendre à se connaitre mieux afin d’être capable de gérer le stress, les angoisses, les réactions et la souffrance.

Cela permet notamment de prendre du recul face à ses émotions, plutôt que de se laisser submerger. Avec de la pratique, on développe ainsi plus de sérénité.

De nombreuses études attestent des bienfaits de la sophrologie et de la méditation sur le cerveau des personnes sensibles ou anxieuses. C’est donc un excellent outil pour gérer son hypersensibilité !

S’accorder des moments de répit

Enfin, il est primordial de respecter ses propres limites et besoins. Lorsque l’épuisement pointe le bout de son nez, direction le repos !

Même en pleine journée, n’hésitez pas à vous accorder des pauses, sieste ou lecture dans un coin calme. Ne culpabilisez pas de ralentir le rythme, c’est une nécessité pour vous.

Il est également essentiel de maintenir des moments privilégiés rien que pour soi. Que ce soit lecture, musique ou marche en pleine nature, ces bulles de répit font le plus grand bien.

SE LIBÉRER DE L’HYPERSENSIBILITÉ ?
Oui se libérer est possible et je peux vous y aider.

L’hypersensibilité peut réellement apporter une part de souffrance. Il faut le reconnaître, mais elle peut aussi devenir un atout.

Souvent les émotions sont fortes, génèrent un stress énorme et on a tendance à rentrer facilement dans le mécontentement, la colère, la frustration et toutes sortes de contre-vertus destructrices á la longue. Cela peut générer des difficultés relationnelles et des problèmes de confiance en soi, peut-être même parfois de l’isolement.

L’hypersensibilité est le signe d’un besoin d’aller dans la profondeur des choses.
C’est un accès à la subtilité.
Cela peut devenir une véritable bénédiction pour tous ceux qui accepte de travailler sur eux et de s’en servir pour aller vers l’éveil et la transformation.

L’important est le sens, que l’on donne à ce que l’on vit.

Ce n’est pas réellement ce que l’on vit, qui est important mais comment nous le vivons.
À cela l’hypersensibilité peut être un outil magnifique, un tremplin vers une transformation salvatrice.

La sophrologie est l’outil parfait pour marcher vers la sérénité, la paix et l’harmonie intérieure.

La clé est d’apprendre à se concentrer pour être capable d’observer dans la neutralité ce que l’on vit. C’est être capable de discerner ce qui nous appartient et ce qui ne nous appartient pas, de le prendre ou de le rejeter, d’être capable de lâcher prise et de renoncer à ce qui n’est pas réellement soi.

C’est un véritable travail de fond, salvateur et régénérateur que la sophrologie vous apporte.

Je vous propose de développer le sujet et de vous apporter des clés pour pouvoir travailler et utiliser l’hypersensibilité pour ce qu’il y a de meilleur pour vous et pour votre entourage.
Les conséquences de l’hypersensibilité émotionnelle sont multiples et pesantes jusqu’au point d’être une véritable souffrance au quotidien.

Les hypersensibles ressentent le monde à travers leurs émotions, ils réagissent souvent très fort et souvent de façon inadaptée aux différentes situations. Mal compris, ils se sentent souvent très seuls.
Non, l’hypersensibilité n’est pas une maladie. C’est simplement une urgence du corps à répondre à un stimulus sans laisser à la personne la possibilité de prendre du recul pour avoir une réaction appropriée.

C’est un peu comme si la vie allait trop vite, privant les êtres très sensibles de la possibilité de se poser et de se calmer avant de réagir.

Finalement à bien y regarder nous sommes tous plus ou moins hypersensibles de temps en temps.

Certains le sont simplement plus que d’autres. Pour les cas les plus importants tout est perçu de façon très intense. Tous leurs sens sont hyper développés, ils sont donc sensibles à tous les détails. Garder une sensibilité accrue en étant papable de la maitriser serait une véritable bénédiction, une sorte de super pouvoir.

Celui d’avoir accès aux mondes subtils en soi et autour de soi pour le meilleur.

Les personnes hypersensibles sont aussi capables de ressentir les émotions que portent ceux de leur entourage.

Ils prennent ainsi ce qu’ils perçoivent des autres pour des ressentis personnels alors que cela ne leur appartient pas.

Ne sachant pas faire la part des choses, ils réagissent aussi fort aux émotions des autres qu’aux leurs. Ils sont ce que l’on appelle des éponges, une fois l’éponge gorgée d’émotions, ils rejettent à l’extérieur tout ce qu’elle a capté.

Comment  faire pour faire de l’hypersensibilité un atout ?

Le secret et d’apprendre à dire « stop », d’apprendre à faire des pauses afin d’être capable de prendre suffisamment de recul pour observer ce qui se passe avant d’y réagir.

Comment faire concrètement ?

Dès que vous sentez une émotion monter, il s’agit de s’isoler pour l’isoler, de s’assoir et de la regarder comme quelque chose d’étranger à soi : « qui es-tu, que veut-tu ? ». Il s’agit de se dissocier d’elle.

Posez-vous la question : « est-ce que cela m’appartient ? », « Est-il possible que j’ai capté quelque chose qui ne m’appartiennent pas ? », « ai-je envie de laisser cette sensation prendre le dessus sur ma sérénité ? ». « Ai-je envie de me laisser faire toute ma vie par des émotions qui ne sont pas á moi ? ».

Pendant ce temps pensez à respirer profondément et lentement par le nez, faites descendre l’air dans votre abdomen, il doit gonfler sur chaque inspire.

Chemin faisant, observez ce que cette émotion à fait naître au niveau des pensées et au niveau des sensations corporelles.
Vous devez devenir un chercheur, le témoin de vous-même, celui qui observe un fait et non celui qui est vécu par un monde. Prenez des notes à chaque séance.

Il s’agit dans un premier temps de faire taire les pensées, de quitter le jugement, les concepts, les croyances. Il suffit d’observer et de se mettre à l’écoute de soi-même.

Vous vous rendrez compte bien souvent que ce que vous ressentez ne vous appartient pas.
Cette émotion est allée chercher une pensée qui se rattache à votre vécu mais à l’origine elle ne vous appartient pas. Elle veut vous le faire croire pour exister à travers vos réactions.

Toujours en respirant lentement et profondément.
Permettez à votre mental de prendre de la  distance, qu’il se taise.
Quitter le monde de la pensée pour rester dans celui de la respiration profonde dans votre abdomen afin de restaurer en vous un espace de calme serein profond et salvateur.

L’étape suivante est d’apprendre à reconnaître et à vivre avec vos émotions.

La sophrologie est merveilleuse pour cela.

C’est une technique psycho-corporelle qui prend en compte l’être dans sa globalité (corps, mental et émotion).
La sophrologie offre la possibilité d’harmoniser la vie intérieure avec le monde extérieur tout en douceur.

Voici un outil pour vous libérer du stress émotionnel

  • -Inspirez profondément par le nez.
  • -Ouvrez la bouche et expulser l’air, hurler sans bruit, vous sentirez comme un souffle au fond de la gorge. Ce n’est pas un « cri de gorge », il vient de l’abdomen.
  • -Recommencez deux à trois puis fermez les yeux.
  • -Prenez conscience de votre vécu, ce que vous ressentez.
  • -Renouvelez l’expérience complète trois fois.
  • -Reprenez quelques instants une respiration calme et profonde.
  • -Prenez conscience de votre ressenti.
  • -Promettez-vous ne plus faire intervenir, vos pensées, ni votre jugement. Lorsqu’une émotion se montre de nouveau, prenez immédiatement du recul.

Il est nécessaire de noter ici que les enfants hyperactifs sont des miroirs révélateurs. Ils captent les émotions de leurs parents, de la fratrie, de l’environnement. Il serait donc souvent nécessaire que les parents travaillent eux-mêmes sur leur sensibilité, leurs émotions et résolvent leurs souffrances du quotidien supprimant ainsi le stress et les émotions négatives à la maison.

L’enfant hyperactif devient alors une bénédiction pour l’environnement qui accepte de se transformer pour le meilleur de l’ensemble.

Se former à la sophrologie permet de devenir autonome et d’être capable de venir en aide à ses proches à chaque instant.

Allons plus loin ensemble.

Auteur Isabelle Métais sophrologue en enseignante en sophrologie, massage bien-être et soins énergétiques

formations-bien-etre.com

 

10 juil. 2024