💫 Il ne faut pas confondre la dépression avec une grosse déprime. Ces douleurs émotionnelles parfois insupportables dûes à une rupture par exemple, ne sont pas forcément pathologiques mais peuvent le devenir sans prise en charge personnelle ou extérieure. Elles peuvent aussi le devenir par refus de se faire aider.
💫 La dépression est une maladie parfois déclenchée par un fait concret mais puisant sa source dans un état pathologique plus profond. La dépression demande du temps et des soins appropriés.
Quelles peuvent être les raisons qui les déclenchent ?
Certains événements de la vie sont parfois difficiles à accepter, à digérer. Il n’est pas toujours facile de dépasser un cap difficile et cela dépend de chacun.
Chacun possède sa propre résistance face aux problèmes du quotidien. Certains sont fortement impactés et d’autres ne mettront que quelques jours ou semaines pour s’en remettre.
Paradoxalement, certains se plaisent dans cet état et n’ont pas réellement envie d’en sortir. Par exemple, quand la douleur donne l’illusion de garder un lien avec une personne partie ou décédée.
Sortir d’une grande douleur ou d’une grande frustration est une expérience différente pour chaque individu. Des situations et événements de la vie, remontant parfois à l’enfance, peuvent favoriser soit une facilité à s’en sortir, soit la venue d’une dépression plus ou moins importante. Un tempérament inquiet et insécure aura souvent plus de mal à rebondir qu’un tempérament confiant en la destinée et enthousiaste.
Une fausse idée souvent inconsciente, réside parfois dans le fait de croire que la douleur doit être, quelle est inévitable. Elle nourrit alors une partie de soi qui “aime” apparaître de cette façon. Elle peut aussi nourrir la croyance que l’on va être mal jugé si l’on ne montre pas un état de souffrance dans certaines situations (un décès par exemple).
Dans ce cas, sachez-le. Vous avez le droit d’accepter la situation, de ne pas en souffrir plus que cela. Et peu importe ce que l’on dit ou pense de vous. C’est vous qui êtes le plus important à ce moment de votre existence.
Quelles peuvent être les expériences vécues conduisant à une dépression ?
- relations parentales difficiles, traumatisme sexuel, expériences sentimentales difficiles, rupture,
- Séparation, état de deuil, perte d’un travail, d’un animal de compagnie, déracinement d’un lieu de vie, non acceptation du changement,
- Conflits de toutes sortes,
- Frustrations de toutes sortes…
Lorsqu’un certain stade est depassé sans que la personne n’ait pu rebondir, la situation devient plus grave et plus sérieuse. Elle peut alors passer d’un état passager a une dépression maladive. Cela devient alors une maladie sérieuse qui demande une attention et une prise en charge adéquate.
Pour sortir de la douleur, en parler est la première étape incontournable.
Vous l’avez compris, une grosse déprime peut causer une déstabilisation passagère, ou une dépression plus où moins importante jusqu’à devenir une véritable maladie si l’individu ne rebondit pas, seul ou accompagné. D’où l’importance de réagir le plus rapidement possible. Souvent la personne se laisse doucement glisser dans la douleur avec passivité. Mais la douleur attire la douleur.
C’est ce que l’on appelle “se rendre malade”. Cela est évitable, c’est un choix. OK, mais comment faire ? Choisir de ne pas se rendre malade consiste à changer son mode de pensée.
Prendre les choses en main rapidement peut être réellement salvateur et permettre d’éviter des mois voire des années de souffrances inutiles.
Une prise en charge adéquate est indispensable dès que la personne éprouve une difficulté à s’en sortir seule.
Rebondir dès le début pour éviter une dépression importante demande de la volonté, de la persévérance, de la résilience et surtout une belle capacité d’accueil, d’acceptation et d’humilité.
Oui, souffrir par orgueil existe, c’est même plus courant qu’on ne l’imagine.
Qu’est-ce que la résilience ?
c’est la capacité à surmonter les difficultés et à s’épanouir malgré les difficultés les drames de l’existence. C’est accepter la situation, lui trouver un sens et rebondir. C’est percevoir que relever les défis de l’existence est souvent source de force, de foi, de confiance en soi et finalement de victoire. C’est comprendre que la vie cherche à nous faire progresser. Remporter ce type de défis est une fenêtre qui s’ouvre sur le bonheur.
🌞 Le secret est l’acceptation, il est impossible d’aller de l’avant sans acceptation du défi proposer par la vie.
🥵La douleur se nourrit du refus de la situation 🥵
Comment aller de l’avant et comment les médecines douces peuvent-elles offrir réconfort et guérison ?
La Sophrologie peut vous être d’un grand soutien en vous aidant à revenir à un état de calme et de sérénité ou tout est possible sur le chemin de la résilience et du meilleur. Elle vous aidera à améliorer votre bien-être émotionnel, vous accompagnera sur ce chemin.
La rumination, ressasser en permanence des idées, des pensées négatives, un regard pessimiste sur la situation alimente également la souffrance. Les pensées négatives renforcent considérablement les douleurs liées au problème vécu.
C’est pour cette raison que la sophrologie vous apprend à dynamiser le positif et à déplacer le négatif.
Les idées, les pensées sont des entités vivantes, agissantes. En ne maîtrisant pas vos pensées, vous vous auto-manipulez de façon négative. Si vous ne le savez pas, c’est que vous n’avez pas encore pris conscience des effets que produit une idée jusque dans les profondeurs de votre être. Étudiez-vous et vous découvrirez combien certaines idées vous ont fait du mal, alors que d’autres, au contraire, vous ont magnifiquement aidé. À ce moment-là, vous comprendrez combien il est important de nourrir en soi une idée positive qui peut tout transformer non seulement en vous, mais en dehors de vous.
Voyons ensemble quels sont les symptômes possible du mal-être :
- Symptômes émotionnels
Une tristesse persistante est l’un des symptômes le plus couramment associé à la dépression. C’est une tristesse qui va bien au-delà d’un simple coup de blues, elle est profonde, durable, et peut sembler insurmontable.
La personne dépressive peut perdre de l’intérêt ou du plaisir dans des activités qu’elle aimait autrefois. Le sentiment de culpabilité, ainsi qu’une estime de soi au plus bas sont également possibles.
- Symptômes physiques
La fatigue est l’un des symptômes que l’on retrouve souvent. Une fatigue récurrente même après une bonne nuit de sommeil.
Retrouver un sommeil régulier et réparateur est un outil de guérison à ne pas négliger. Maîtriser les techniques du premier degré de la sophrologie est une force redoutable de guérison.
- Autres symptômes
Une perte ou une prise de poids sans raison apparente sont à surveiller, des douleurs inexpliquées ou encore une diminution de la libido peuvent aussi se manifester.
- Symptômes cognitifs
Sur le plan cognitif, la dépression peut altérer la capacité à se concentrer, génère des difficultés à prendre des décisions. La dépression peut engendrer des pensées négatives, voire suicidaires dans les cas extrêmes. Là encore, être autonome sur les techniques du premier degré de la sophrologie est salvateur, notamment dans la capacité à dynamiser sa capacité d’espoir que propose la sophrologie.
Un déséquilibre hormonal, ou des troubles de la thyroïde, peuvent aussi aggraver la situation.
Une exposition de longue durée à des situations stressantes (problèmes financiers, conflits familiaux ou professionnels) augmente le risque de dépression.
🥳 L’isolement aggrave considérablement les symptômes de la déprime et de la dépression : sortez, jouez, nagez, travaillez, dansez, bougez, marchez, acceptez des invitations, faites un peu de sport mais ne restez pas enfermé sur vous-même. L’exercice physique doux et régulier, les relations humaines sont essentielles pour la régulation de l’humeur et aident à retrouver le dynamisme qui conduit à la joie de vivre. Rien n’est figé, tout peut changer d’un instant à l’autre.
🥵 L’alcool, les substances chimiques, la drogue, certains médicaments génèrent aussi des effets secondaires qui peuvent également induire des symptômes dépressifs.
Devant une situation de crise qui mène à la déprime puis, possiblement à la dépression, il est nécessaire d’éviter ces substances. Ne vous apitoyez pas sur vous-même.
Adoptez plutôt une vision holistique. C’est-à -dire une vision qui prend en compte la globalité de l’être et de son environnement. Le mal à l’âme ne peut pas passer avec un comprimé. Le travail sur soi est indispensable.
La parole comme premier pas pour aller mieux.
Parler de son état librement, partager ses sentiments, ses émotions, son ressenti est une étape cruciale sur le chemin de la remontée. Alors parlez, parlez, parlez, écrivez un journal.
Extérioriser la douleur, c’est la mettre à l’extérieur.
Voyez un professionnel de l’écoute ou parlez à vos proches.
Parler permet de dédramatiser, de mettre des mots sur sa souffrance et d’alléger le poids de la maladie.
💞 Parlez à vos proches, celui qui aime, n’aime pas uniquement les moments de joie, il peut tout partager.
💞 L’amour est là dans tous les états.
💞 L’amour n’est pas un sentiment qui vit uniquement les bons moments.
💞 L’amour vrai saura vous écouter sans vous juger.
💪 La déprime, la dépression ne sont pas un signe de faiblesse bien au contraire. C’est une phase passagère plus ou moins longue qui est un véritable révélateur de force intérieure. Relever ce challenge et gagner vous rendra plus fort et capable d’écouter et de comprendre l’autre.
En revanche, quand la dépression s’installe vraiment, elle peut devenir réellement une maladie nécessitant une prise en charge médicale appropriée.
Si vous pensez souffrir de dépression, la première étape est de consulter votre médecin généraliste.
Chaque individu étant unique, le parcours de soins doit être personnalisé.
Les thérapies cognitivo-comportementales comme la psychothérapie, la sophrologie sont conçues pour aider les personnes à reconnaître et à changer les schémas de pensées et de comportement négatifs qui alimentent la déprime et la dépression.
Ces thérapies sont généralement courtes et axées sur le présent.
Elles offres généralement un espace d’écoute et d’échange.
Vous êtes le principal acteur de votre remontée, de votre guérison. Voici quelques actions à mener.
Optez pour une routine de vie, la régularité est un facteur de mieux être.
Veiller à avoir des heures de sommeil régulières, manger équilibré et pratiquer une activité physique, même modérée, peut vous aider et faire toute la différence.
L’exercice physique, en particulier, libère des endorphines, souvent appelées « hormones du bonheur », qui aident à combattre la tristesse et le stress.
Cultiver des relations positives : s’entourer de personnes bienveillantes.
L’environnement social joue un rôle crucial.
S’entourer de personnes compréhensives, bienveillantes et positives peut renforcer la confiance en soi et le sentiment d’appartenance.
Au contraire, il est parfois nécessaire de prendre des distances avec les personnes toxiques, négatives ou dont la présence vous fait souffrir.
Se fixer des objectifs réalisables : la célébration de petites victoires.
Il est important de se fixer de petits objectifs au quotidien. Cela peut être aussi simple que de sortir prendre l’air, lire quelques pages d’un livre, méditer, faire une séance de sophrologie ou réaliser une petite tâche ménagère. Ces petites victoires, aussi anodines soient-elles, contribuent à renforcer l’estime de soi et à retrouver un sentiment d’efficacité.
Pratiquer des activités qui procurent du plaisir et du bien-être.
Redécouvrir des activités que l’on aime, que ce soit la musique, la danse, le dessin, la cuisine ou tout autre hobby, est un excellent moyen de se reconnecter à soi-même et de sortir du mal-être.
Ces moments de plaisir permettent d’évacuer le stress, de se détendre et de retrouver une certaine joie de vivre.
La douleur est une crispation. Ne la laissez pas vous détruire.
Retrouver un rythme de vie régulier et sain, entretenir des relations avec des personnes positives et bienveillantes, se fixer des objectifs atteignables et pratiquer des activités qui font du bien : tout cela contribue à se sentir de mieux en mieux et vous aide à cesser de ressasser, d’ensemencer et d’arroser en permanence votre douleur.
Les médecines douces sont vos alliées face à la dépression.
Si la médecine conventionnelle offre des outils essentiels pour traiter la dépression, les médecines douces peuvent apporter un complément précieux, souvent axé sur le bien-être global de l’individu.
Voici quelques pistes :
La sophrologie est une technique de relaxation basée sur des exercices de respiration, de visualisation et de détente musculaire. Les sophrologues visent à renforcer la confiance en soi, à apaiser le mental et à instaurer une dynamique positive dans le quotidien.
L’hypnose thérapeutique vise à mobiliser l’inconscient pour accéder à des ressources enfouies.
- La naturopathie privilégie la prévention et l’utilisation de moyens naturels pour améliorer votre bien-être physique et émotionnel.
- L’acupuncture se base sur la stimulation de points précis du corps pour rééquilibrer les énergies.
- La phytothérapie, ou thérapie par les plantes, propose des solutions naturelles pour lutter contre le mal-être.
- Le millepertuis, par exemple, est souvent surnommé « l’antidépresseur naturel ». Il agit en augmentant le niveau de certains neurotransmetteurs dans le cerveau.
- L’aromathérapie utilise les huiles essentielles pour leurs propriétés thérapeutiques.
- La lavande vraie est reconnue pour ses effets apaisants, aidant à combattre l’anxiété et le stress.
- Le Ylang-ylang peut aider à équilibrer les émotions.
- La méditation de pleine conscience ou le yoga aident à réguler les émotions, renforcer la résilience face au stress, améliorer l’estime de soi, se recentrer sur l’instant présent, apaiser les pensées négatives et gérer le stress.
- Le massage bien-être est bien plus qu’un simple moment de détente. Les techniques de toucher peuvent favoriser la libération d’endorphines, hormones du bien-être, réduisant ainsi le stress et l’anxiété.
Auteur Isabelle Metais Sophrologue
Coach de vie
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