Nous sommes en permanence liés à nos conditionnements passés, à nos acquis, nos croyances, à tout ce que nous avons appris de nos parents, de l’éducation nationale, de l’histoire de notre pays, de nos pairs, de nos mémoires générationnelles. Nous nous illusionnons sans cesse.
Nous réagissons plutôt que nous agissons. Nous agissons sur le plan conscient ou inconscient, en relation avec les événements de ce passé, parfois même avec le passé de nos ancêtres les plus reculés qui peuvent avoir laissé des traces dans le fonctionnement familial voire personnel.
Nos actes et pensées sont l’expression de routines installées depuis longtemps, des schémas de pensées et de fonctionnements illusoires mais habituels et bien encrés.
La vision juste, la vérité, la neutralité sont quasiment absents de nos vies tant nos anciens schémas dictent nos comportements.
Dans notre monde moderne, notre mental fonctionne en surrégime dynamisé à souhait par un environnement privilégiant la consommation et la technologie.
Notre vie se déroule rarement dans la simplicité.
Nous sommes devenus des handicapés de l’instant présent incapable même de le vivre.
Nous stimulons en permanence l’hémisphère gauche de notre cerveau, celui de la logique, qui nous ramène sans cesse au connu et donc au passé, à ce qui n’est plus, de vieux concepts, de vielles croyances douloureuses mais bien ancrées, ceci au détriment de notre hémisphère droit, intuitif, qui nous permet de créer.
Revenir à ce que nous connaissons nous sécurise d’une certaine manière et nous aliène en même temps.
Nous sommes généralement plus enclins à «faire» qu’à «être» et alourdis de nombreuses peurs.
Vivre davantage dans le présent c’est mettre une distance entre soi et la peur de demain.
La sophrologie alliée au toucher vous permet rapidement de vous extraire de ce manège étourdissent.